Projet de fusion à Toulouse !

Ô étudiants de Toulouse ! Oserai-je dire… Ô  Toulousains ! Comme vous le savez, nous sommes plus ou moins sensibilisés à ce projet de fusion de nos institutions de Toulouse ! Pour la plupart alertés et mal informés ! Ça ne vous dit pas un article pour en parler ?

La fusion de toutes les universités et écoles de Toulouse est un projet qui remonte à plusieurs années. Il concerne pour l’instant : Toulouse 2 et Toulouse 3, INSA et INP.

L’intérêt de cette fusion ? Construire des établissements universitaires qui soient classés à l’échelle européenne et mondiale.

Grâce à ceci, Toulouse disposerait alors de subventions chiffrées à 25 millions d’euros par an. “Une fusion pour atteindre l’excellence” ? Le sens est-il d’aspirer à un projet commun pour offrir à toutes les communautés et acteurs de nouvelles opportunités ?

Les aspects positifs

Concernant le diplôme, il ne serait pas décerné par l’Institut National Polytechnique de Toulouse ou l’Université Paul Sabatier III mais par “l’Université” de Toulouse. Ce qui pourrait connoter une valeur plus forte ? Voire de nouvelles opportunités de mobilité pour les étudiants ? Mais pourquoi “ Université ” entre guillemets ?

Concrètement qu’est ce que cela changerait ? D’après l’université fédérale de Toulouse, “rien ne changerait”, les campus actuels persisteraient. Le but est, je cite, tenez-vous bien  “un regroupement au sein d’un grand établissement dont le statut dérogatoire permettrait de conserver une autonomie des membres, à travers le maintien de leur personnalité juridique.” À première vue, assez sympa non ?

Seulement, il y a là quelques appréhensions

Et c’est là que l’on remarque les nombreuses mobilisations ! Hausse des frais de scolarité, asphyxie de budget entre les formations, sélection à l’entrée de toutes les filières, qui sait ce qu’il pourrait advenir ? Pour le syndicat étudiant Unef, le projet « constitue une menace pour nos d’études : économies sur le dos de nos formations, perte du statut d’université pour celui d’établissement dérogatoire qui permettrait de délivrer des diplômes aux frais d’inscription exorbitants… ».

Cette fusion est-elle alors gage d’élitisme de l’enseignement supérieur ?

Après ces quelques détails, on vous invite à vous exprimer ! Pour ou contre ce projet de fusion ?