Après avoir fait sa licence à l’université Paris-Sud XI, elle décide en 2016/2017 de faire une troisième année de licence à l’université nationale d’Athènes, en Grèce, pendant un an.
Lorsqu’on lui demande son ressenti global sur cette aventure Erasmus, Zelda est ravie. Elle affirme que cette expérience a d’abord été l’occasion pour elle de perfectionner son niveau de langue : “Au niveau linguistique, je suis passée d’un niveau pas terrible à quasi bilingue.” .
Elle poursuit en précisant que partir en Erasmus lui a permis de lui ouvrir une certaine culture européenne qu’elle ne connaissait pas forcément, elle confie ainsi “cela m’a permis de trouver ma place en tant que citoyenne de l’Union Européenne et pas seulement citoyenne française. Je suis maintenant beaucoup plus ouvertes aux différences culturelles, ce qui m’aide à m’intégrer où que je sois”.
Concernant l’organisation de ce départ en Grèce, des aides financières lui ont été versées. Partie durant 1 an à Athènes, elle a reçu 2400€ de bourse Erasmus pour l’année et 100€ de bourse mensuelle versée par le Crous. Néanmoins elle estime que ces aides n’ont pas été suffisantes: “Même si le niveau de vie est moins élevé en Grèce, ma mère a dû m’aider financièrement tout au long de l’année”. Quant à son hébergement, Zelda déplore quelque peu le manque d’accompagnement des universités concernant le logement des étudiants internationaux.
Heureusement, elle a fini par trouver une solution afin de se loger : ‘“L’université ne m’a pas du tout aidé pour mon installation là-bas, j’ai dû me débrouiller par moi-même. J’ai trouvé quelques appartements sur un groupe Facebook géré par ESN Athens et j’en ai trouvé un très bien ”.
L’Erasmus Student Network (ESN) dont parle ici Zelda, est un réseau international qui compte plus de 500 sections en Europe. Il a pour but d’accueillir et d’intégrer les étudiants internationaux notamment en leur fournissant des informations sur leur ville d’accueil. Une membre de cette association m’a ainsi précisée “notre but est d’intégrer les étudiants internationaux dans toutes les facettes de la vie locale, c’est-à-dire culturelle, sociale, nocturne, etc. Pour cela, nos acteurs internationaux sont en contact avec le programme Erasmus+ et la commission européenne”.
En parallèle d’un suivi culturel et social, l’ESN est donc également en contact avec les universités et les Crous, ce qui permet aux étudiants internationaux de trouver un logement et de mieux s’installer dans leur nouvelle vie comme cela a été le cas pour Zelda.
Séduite et charmée par cette expérience Erasmus et par cette découverte culturelle, Zelda conclut l’entretien en précisant qu’elle compte d’ailleurs retourner en Grèce pour un stage ou un service civique.