Depuis 1946, la Commission Baleinière International (CBI) est chargée de protéger les baleines et de réglementer la chasse à la baleine. L’organisme mondial compte aujourd’hui 89 pays membres. 45,8% des pays sur la planète bleue sont des États membres de la CBI. Pourtant, l’avenir des baleines n’est pas tout rose…
Abordons le sujet de la corruption. Au sein de la CBI, certains pays (le Japon pour ne citer que lui) achète les voix et le soutien d’autres pays. Pourquoi ? Tout simplement pour essayer de contrôler la majorité des voix pendant les votes. Par exemple, à cause de ce bloc pro-chasse à la baleine, la CBI n’a pas pu créer de nouvelles aires maritimes protégées dans le pacifique.
Comment la CBI peut-elle jouer son rôle correctement si elle ne peut pas créer ce pourquoi elle existe ? Car au fond, qu’est-ce qu’un sanctuaire baleinier si ce n’est une zone maritime protégée où la chasse commercial est interdite, où les baleines sont à l’abri des activités humaines.
La baleine en voie de disparition, ce n’est plus un secret. Plus de 1000 baleines sont tuer chaque année. Cela n’empêche cependant pas le Japon, puisqu’on parle de lui, de légaliser à nouveau la chasse à la baleine. Pour la petite histoire, la chasse à la baleine est interdite depuis 1986. Le japon n’a réellement commencé à respecter cette loi qu’en 1988. Alors pourquoi ce revirement de situation ? Le Japon avait pourtant bien démarré ! Ce sont de petites gouttes qui remplissent le vase. Par contre, si on renverse le vase, toutes les gouttes tombent ensemble. Si le Japon recommence à exploiter les baleines, alors tous les efforts auront été vains !
Le Japon voulait mettre en place des “quotas de pêche commerciale”. C’est à dire pouvoir chasser les espèces de baleines dont le nombre est jugé suffisant. Malheureusement, dirions nous si nous étions japonais, les autres pays se sont opposés. Mais pour le Japon, tant que scientifiquement, certaines espèces de baleines ne sont pas jugées en voie de disparition, alors on peut s’autoriser à profiter d’elle. Et puis, après tout, manger de la baleine est une tradition au Japon depuis le XVII° siècle… Donc, comme personne n’est d’accord avec eux dans la CBI, le pays a menacé de quitter l’organisation.
On en arrive au point de l’article où nous allons remettre en cause la bonne foi du Japon. Si le Japon a arrêté de chasser la baleine en 1988 et décide de revenir sur sa décision en 2018, cela veut dire que pendant 30 ans, le Japon s’est passé de la ressource “baleine”. Pourquoi alors faire marche arrière alors que l’exploitation de ce mammifère n’est pas essentiel à la survie du pays ?
En réalité, cela fait 30 ans que le Japon chasse la baleine, et ce à but scientifique ! En gros, pour que tout soit plus clair : les scientifiques chassent les baleines puis vendent leur chair sur les marchés ou aux hôpitaux et écoles pour “encourager la consommation de viande de baleine”. Oui, nous l’aurons tous compris, l’excuse scientifique est un beau masque de mensonge derrière lequel se cacher est chose très aisé. La vérité est que le Japon a toujours chasser la baleine.
Mais rassurez-vous, le pays a annoncé arrêté ses activités “scientifiques” quand il aura quitté la CBI. Il ne chassera les baleines que dans ses eaux territoriales et n’ira plus embêté les baleines de l’Antarctique. Avant de vous laisser, j’aimerais préciser que les baleines sont indispensables à l’écosystème marin puisqu’elles permettent de faire revenir à les surfaces le poisson et zooplancton riches en azote qu’elles mangent en profondeur. Alors, la baleine dans l’assiette ou la baleine dans la mer ?