Les derniers mois on été marqués par une augmentation flagrante des prix. L’inflation a pris place dans nos vies entraînant avec elle des difficultés à suivre les nouvelles dépenses engendrées. Si elle a un impact sur l’ensemble de la population, les étudiant.e.s ne sont pas en reste et doivent ajouter un autre souci à la longue liste que peut représenter la vie étudiante.
Un budget « rentrée » plus important que jamais
Pour beaucoup, nouvelle rentrée scolaire est synonyme de dépenses importantes. Cette année, cela prend encore plus de sens au regard de l’augmentation drastique du coût de la vie étudiante. Selon la Fédération des Associations Générales Étudiantes (FAGE), le coût moyen de la rentrée pour un.e étudiant.e non boursier.ère s’est élevé à 2 527 euros, soit une augmentation de 7,38 % par rapport à l’année 2021.
Pour mieux comprendre ces données, il est nécessaire de distinguer les types de frais qu’un.e étudiant.e peut rencontrer. D’une part, nous avons les frais de la vie courante : ils comprennent le logement, la nourriture, les abonnements divers ainsi que les loisirs. D’après les informations de la FAGE, ces frais ont connu une augmentation de 2,82% par rapport à l’année 2021.
En période de rentrée scolaire, des coûts supplémentaires doivent être réglés par les étudiant.e.s. Ainsi, il faut penser aux frais d’inscription, à la régularisation de la CVEC ou encore à assurer son appartement. Une liste de dépense qui semble interminable et dont le montant a augmenté de presque 14%.
Des solutions insuffisantes
Si cette hausse est expliquée en partie par les retombées de la crise sanitaire, les actions proposées par le gouvernement bien qu’existantes semblent insuffisantes.
En juin dernier alors que l’inflation atteignait plus de 6% selon l’INSEE, le gouvernement a annoncé la revalorisation des bourses sur critères sociaux à hauteur de 4% à la rentrée 2022. Une mesure nécessaire mais malheureusement encore légère au vu de la situation.
Après plusieurs débats au sein du Parlement, une aide financière de 100 euros a également été offerte aux étudiants boursiers ainsi qu’aux bénéficiaires des aides au logement de moins de 25 ans en plus d’être offerte aux familles ayant droit au Revenu de solidarité Active (RSA). S’ajoute à cela les repas du CROUS à 1 euros pour les boursier.ère.s.
Cependant, l’ensemble de ces décisions semble être qu’une infime partie de ce qui devrait être en réalité mise en place pour lutter contre la précarité étudiante. La FAGE souligne que « ces mesures d’urgence, bien que nécessaires, demeurent en effet largement en deçà des réels besoins des étudiant.e.s ».